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 Hayley Grace Hellgrey * { FINISHED.

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AuteurMessage
Hayley G. Hellgrey
Like a Fallen Angel
Hayley G. Hellgrey

Messages : 123
Date d'inscription : 11/10/2009
Age : 32
Localisation : Seijitsu...

Hayley Grace Hellgrey * { FINISHED. _
MessageSujet: Hayley Grace Hellgrey * { FINISHED.   Hayley Grace Hellgrey * { FINISHED. Icon_minitimeLun 12 Oct - 5:04

'xxxxxMeeting with { Hayley Grace Hellgrey }


Hayley Grace Hellgrey * { FINISHED. Sansti11

« Ne pense jamais une seconde que tu as gagné. Parce qu'au moment même ou tu penses ça, t'es déjà mort. »

'xxxxxI am... You are ?


    Hayley Grace Hellgrey * { FINISHED. Chiboa11
]
  • Nom et prénom : Hayley Grace Hellgrey
  • Age : 20 ans
  • Nationalité : Anglaise
  • Classe/Poste : Formation dans la Police.
  • Orientation sexuelle : Bisexuelle.

'xxxxxWow, Do you know my body ? {Physique.


    « Je pense pas avoir d’énormes choses à dire sur moi, finalement. J’suis pas prétentieuse au point de vanter tout mes mérites physiques, mais j’sais très bien ce que je vaux et de quoi j’ai l’air. Ca choque, certes, mais faut voir les choses en face. La nature fait bien les choses, des fois. Seulement, c’pas comme si j’y apportait une quelconque importance ‘vitale’. A mes yeux, le physique est bien moins important que le mental, et je préfère m’attarder sur le mental que le physique. Mais si la nature a bien fait les choses, autant ne pas les cacher, hein. Faut avouer que j’aime bien prendre soin de moi, et j’aime pas avoir l’air de rien, entre guillemet. Certes, le regard des gens j’m’en tape, malgré que ça soit aujourd’hui c’qui fait fonctionner le monde. C’est peut-être un peu contradictoire. J’aime bien mes cheveux. Ils sont bruns noirs, mais sur la plupart des photos qu’j’ai pu faire, ils paraissent plutôt brun très foncé. Ils sont assez longs, et de toute manière j’ai pas de « forte poitrine » pour répondre a tout ses fantasmes de vieux libidineux en manque… Enfin quoique, j'ai pas été négligée par la nature quand même. Bref. J’ai des yeux bleus. On m’en a souvent fait des éloges. C’est normal, d’un côté, c’est beau des yeux bleus. Par contre, c’est encore dans le stéréotype. Mais j’m’en fous, j’suis née comme ça. J’pense que les apparences sont assez trompeuses, et qu’il faut sûrement pas s’y fier. Surtout pas avec moi, d’ailleurs. Pourquoi ? Parce que pour vous, les gens, une brunette d’un mètre soixante dix aux yeux bleus, c’est tout d’suite une petite innocente, pure et totalement dénuée de tout sentiment de haine ? Faut s’arrêter là, hein. Surtout que c’est pas ce qui ce lit sur mon visage en permanence. J’ai les traits du visages fins, certes. Un petit nez, des longs cils, le teint pâle. Mais ça ne m’empêche pas d’être sérieuse, déterminée. C’est en permanence ce qui s’affiche sur mon visage, sur mes lèvres fines et rosées. Un désir de réussite, une sorte de détermination insatiable, que je ne cesse d’alimenter de jour en jour. Un sourire narquois, tantôt sarcastique, tantôt énervant. Un regard sévère, tantôt détendu, tantôt faible, luminescent. Bordel, je sors de d’ces trucs des fois, j’crois que j’me rends pas compte de c’que j’dis.

    Style vestimentaire : Au final, tout ça pour dire qu’j’suis entre le banal et l’original. J’ai mon style, quoi. J’suis souvent en pantalon, boulot oblige, mais ça m’empêche pas de faire c’que j’veux avec ce pantalon.. Bah ouais, ça m’fait chier leur uniforme trop chaud en été, c’est pire qu’un sac. Pas très sexy, hein. C’est pour ça que de toute façon, au grade ou j’suis, j’me gêne plus vraiment pour faire ce que j’veux. Puis la majorité du temps, j’travaille en civile, donc, pas d’uniforme. Et si j’en ai un, j’le customise.. Quoi j’ai pas l’droit ? C’est contre la loi ? Je fais partie de ceux qui la font respecter, et par ailleurs, je demande du respect et je l’obtiens. Donc si on me respecte, on respecte la loi. Et comme j’aime me faire respecter, j’vais pas m’laisser marcher sur les pieds par des connards qui exigent la tenue correcte. Oh, on est pas en l’an quarante, avec les uniformes, comme a la vieille école. Certes, ça devrait se passer comme ça mais nan. J’comprends pas en quoi en porter change quelque chose. Et de toute façon, quand j’suis en « mission » autant qu’on m’repère pas, j’pense que c’est plus logique. On est facilement grillée avec un uniforme comme ça. Et j’suis assez convaincante pour ne pas faire de ça une obligation. Vous suivez ? Sinan, quand je porte pas de pantalon, ça m’arrive de mettre des jupes, ou des robes… Mais rarement, du moins les robes. Encore des jupes, assez stylées, voyez l’genre, avec des collants et des bottes, des trucs comme ça, mais les robes, c’est pas trop mon truc en fait. Ca fait peut-être trop « starlette » de seconde base, ou trop fille, tout simplement. Quoique les jupes c’un peu pareil, mais on passe pas pour une rebelle avec une robe remplie de strass, pas vrai ? Puis j’aime bien porter des bottes. Vous savez, le genre botte de militaire, noires et costauds. Bah ouais, pas les bottes de pouffiasse à talon, avec des brillants partout et un talon tellement fin et petit qu’c’est quasi impossible de marcher avec. Bah ouais, j’suis pas « féminine pouffe » j’suis juste « féminine » en fait. Parce que j’aime bien être belle, plaire, comme un peu tout l’monde, les compliments ça flatte, même de trop, mais on s’en lasse jamais. Mais bon, après, j’ai beau dire ça, j’suis aussi contradictoire en disant que j’me fous du regard des gens. Et c’est vrai. Parce que bon, l’extravagance, être différente physiquement, vestimentairement, ça je keaffe. C’est assez marrant de voir les gens qui vous regardent parce que vous êtes pas comme eux. Pauv’ cons, moi j’vous regarde de travers parce que vous êtes tous pareils ! Un monde de clones. Ouais, c’tout. Alors ce démarquer dans c’monde, j’trouve ça plutôt respectable, et ça fait bien longtemps que j’ai mis de côté ma timidité et mes complexes, ou alors, la simple peur du jugement des autres. Qu’ils aient se faire foutre, si j’leur plaît pas, qu’ils sachent juste que c’réciproque, et qu’moi j’m’aime comme j’suis. Alors habillée bizarrement ou pas, colorée, super sombre, court ou long, n’importe, j’m’en tape, j’porte juste c’que j’aime. Ah oui, et bon, j’suis assez « mince » on va dire. Nan, pas squelettique, c’est un point auquel j’aimerai vraiment pas arriver. On va dire que j’ai des formes, et ça m’va très bien. Ca m’ferait chier d’être catégoriée dans les anorexiques. J’me prive de rien et j’ferais sûrement pas d’régime ; sachant qu’actuellement j’en aurais surement pas besoin, et qu’importe encore une fois comme j’suis, j’dois rien au gens, grosse ou maigre, ils m’acceptent, point barre. Et ça fait son effet, r’gardez ; les gens qui on confiance en eux, comme moi, on déjà tout l’monde dans leur poche. Je m’assume et m’trouve belle, je le suis. Et les gens le voient. Vous voyez pas comment j’rayonne ? »

    Autres ; J'ai un tatouage dans le bas du dos, assez discret, qui représenta quelque chose de très précis. Il symbole que seulement mes amis connaissent. J'ai toujours une bague blanche et une bague noire au même doigt de ma main droite, et un bracelet de perle noires et blanches qui m'a été offert par Mike et un violet perlé offert par Ileen.»


'xxxxxI Think Therefor I am. { Moral.


    « J’suis pas difficile. Nan, vraiment pas. Bon… En fait si. J’ai un caractère vachement complexe en plus. J’suis sûrement très contradictoire dans beaucoup d’choses, et surtout ils y’a des choses que je ne montre que très rarement, mais ça, j’pense que c’est le cas de pas mal de gens sur cette planète. J’ai du mal a accepter beaucoup de choses en fait, et comme beaucoup de personne, je masque cette peur derrière son contraire. Comme une enfant, par exemple, qui ferait la fière devant ces parents, qui ne pleurerait pas après être tombée, on s’être fait grondée, mais qui derrière leur dos, pleurera toute les larmes de son corps, sans vouloir le montrer. Parce que j’déteste étaler mes sentiments, à part peut-être la joie. Je déteste les débordements d’amour, et tout ce qui s’en rapproche, et je déteste pleurer devant les gens. Jamais ça ne m’est arrivé et ça ne m’arrivera jamais. Déjà que j’pleure pas souvent parce que j’aime pas ça, et que j’me suis toujours promis d’être forte, alors craquer devant quelqu’un serait difficile. Et dur a accepter même, pour moi. Même devant mes amis je pleure pas. Nan, jamais. Ni même devant quelqu’un de très proche. C’est un signe de faiblesse. C’est con peut-être. Mais j’déteste qu’on m’dise que ça fait du bien d’pleurer, moi ça m’en fait absolument pas… J’ai l’impression que tout s’écroule quand ça arrive. Malgré tout, j’suis l’genre de personne qui montre pas quand ça va pas. J’aime pas, comme je l’ai dit, étaler mes ressentiments sur une table et envoyer chier tout l’monde sous prétexte que j’suis de mauvaise humeur, ou triste. Ouais, j’aime pas du tout ça. Jamais vous me verrez ne serait-ce qu’une fois engueuler quelqu’un qui a rien a voir dans l’histoire, ou a déprimer alors qu’j’suis avec des gens. Qu’ils le sachent ou pas, ils ont pas a avoir ça comme fardeau. Certes, ça peut faire du bien d’en parler. Mais c’est pas trop mon truc, surtout quand on a l’impression de faire chier les gens avec ça. Bref, tout ça pour dire que j’ai beau être physiquement glaciale, de temps à autres, ou truc du genre, j’ai un cœur, comme tout l’monde. Sauf que j’ai pas envie d’le montrer et que j’préfère me cacher derrière de la froideur et un peu de mépris. Je vexe, je blesse. Mais j’m’en fous, il en faut. Peu importe si après moi j’en ai marre, peu importe si ça m’fait chier d’avoir réagi comme ça. C’est de ma faute. Et j’assume, j’suis comme ça. Après tout, on m’changera pas. Je vous l’ai dit, j’suis contradictoire.

    Malgré que j’aie une façon de penser bien définie, il m’arrive d’avoir des failles dans celles-ci. Enfin, pas des failles dans ma manière de penser, mais des failles dans ma manière d’agir. Des fois, elle colle pas vraiment avec ma façon d’penser. Pourquoi ? En fonction des gens. Ca m’arrive d’aimer des choses pour et grâce à. Oui, commun, certes. Mais des fois, c’pas toujours vrai. Mais quand j’aime bien une personne, j’aime m’intéresser à ce qu’elle aime, peu importe si j’aime ou pas. En l’occurrence, surtout si j’aime pas. J’pense pas que ça se catégorie dans l’hypocrisie, parce que y’a une assez grande différence, et de plus, je hais l’hypocrisie. C’est une chose que je supporte carrément pas. Les faux-cul, les mythos, très peu pour moi. Ces gens là, j’hésite pas à leur dire en face c’que j’pense. Parce que j’suis franche et que je mens jamais. Quand j’ai quelque chose a dire, je le dis, cash, comme ça. Peu importe si ça blesse, si ça vexe, c’est la vérité, et j’vais pas cacher mes arrières pensées pour éviter de faire pleurer. Bien sûr, comme la majorité des gens, il m’arrive de garder des choses pour moi, sans que la personne que ça concerne ne le sache. Mais en général, ce n’est dans aucun cas important, ou grave. Et si ce l’était, je tarderai pas a le lui dire, sans en avoir parlé a personne avant, parce qu’encore une chose que je déteste, c’est bien parler dans le dos des gens. J’suis pas du genre a faire des coup d’putes ou a casser du sucre sur le dos d’quelqu’un comme on dit. J’ai quelque chose à lui dire ? Eh ben elle le sait, c’est tout. De plus, je sais pas si j’ai une sorte de sixième sens pour ça, mais les gens qui mentent, je les répère assez facilement. Et dans ces cas là, j’hésite pas non plus a leur mettre la vérité en face. Bah ouais quoi, puis quoi encore ? C’est comme les faux compliments ça. Ouais, les « faux compliments » vous savez, ce genre de truc que les gens sortent automatiquement sans vraiment réfléchir, histoire de vous faire plaisir. Genre, vous essayez une nouvelle tenue. Vous trouvez vous-même que ça vous met pas du tout en valeur, et y’a quelqu’un qui vous sort tout l’inverse, comme quoi ça vous va parfaitement, ou un truc comme ça. Le plus grand les stylistes la contredirai que ça n’ferai rien. Bon, c’pas un exemple extraordinaire, mais c’un peu similaire finalement. Soyez sincères quoi. Cherchez pas a faire plaisir aux gens en les flattant alors que vous pensez pas c’que vous dites. Voilà. J’parle beaucoup de ma façon de penser, mais ma façon d’être n’est pas différente, vu qu’elle est en fonction de tout ça. J’ai un air assez froid, y paraît. Et mes yeux bleus glacés accentuent le tout. J’suis pas « enjouée » de nature, enfin, je saute pas partout quand j’ai une bonne nouvelle, ou des trucs du genre. J’suis assez neutre, en fait. C’est rare de me voir sourire, malheureusement. J’ai beau avoir de la chance, que tout aille bien, mais nan, je resterai neutre… Je sais pas vraiment pourquoi, mais j’ai vraiment pas envie d’exprimer ma joie de cette manière. Parce qu’un sourire, ça prouve rien, au final. Beaucoup de gens l’utilisent comme une façade. Mais au fond d’eux, ils en ont pas envie. Alors bon, moi c’est l’inverse, mais ça n’prouve rien, donc. Bien sûr, ça m’empêche pas de faire la fête, de m’éclater, de m’amuser quoi. Même si je souris presque jamais, ça m’arrive de temps a autre tout de même. J’ai beau dire ça, mais j’suis pas la nana déprimante qui voit tout en noir et qui broie, du noir. J’aime m’éclater, l’alcool, tout ça. Ouais ouais, j’vous jure.

    Ca m’éclate de faire des soirées ou on a pas d’limites. Parce que j’ai beau être une policière, j’suis bien loin d’en être le stéréotype. J’aime m’éclater, et j’ai que vingt ans, j’suis encore assez jeune pour le faire. On dirait pas comme ça, je l’avoue, mais en dehors de ma froideur habituelle, j’peux être aussi très imprévisible, surprenante. J’suis… Lunatique ? Non, pas vraiment. Juste que j’aime me libérer, dans des moments comme celui-ci, et je cache a personne ce que j’suis. J’aime l’alcool, dans les soirées. Et vous savez quoi ? Je crache même pas contre un peu de drogue, de temps en temps. J’aime bien. Ca.. change. Je fume pas par contre, alors quand je parle de drogue, c’est plus de la poudre. J’aime séduire, malgré tout. Parce que c’est sûrement pas moi qui vais m’engager. Du moins, pas maintenant. Puis j’compte m’éclater jusqu'à plus soif avant ça. Pas envie d’avoir de restrictions. Et même si j’avais quelqu’un de toute manière, il faudrait que cette personne puisse comprendre que ; Je l’aime pour ce qu’elle est moralement. Si je vais voir ailleurs, c’est pas parce que j’l’aime pas, ou plus, c’est parce que je veux m’éclater, découvrir de nouvelles personnes. Je différencie le sexe de l’amour/amitié. Pour moi, « faire l’amour » n’existe pas, et ce n’est sûrement pas une preuve d’amour. Les gens, naïfs, croient que tout est basé sur l’attirance physique, et sont avec quelqu’un pour leur cul. Ca m’dégoute. Soyez sincère envers vous, quand vous voulez sortir avec quelqu’un juste pour sa gueule, vous l’aimez pas. Mais les gens s’illusionnent. Alors tout de suite, quand on les « trompent » il se sentent bafoués, désaimés, oubliés. Qu’ils aient se faire foutre. Avec moi va falloir comprendre que si j’l’aime, c’est pour toujours, et sûrement pas pour baiser. Et de même, si j’le fais avec la personne que j’aime, c’est uniquement pour le fun. Alors pas d’câlin ou de « je t’aime » pendant l’acte, sinan j’pète un câble. Tout ça pour dire que quand j’ai des sentiments, moi, ils sont sincères. Fille ou garçon, d’ailleurs. J’m’en fous, je vois pas pourquoi je devrais faire une préférence, justement. Si j’aime une personne, c’est pour ce qu’elle est. On parle pas de bisexualité là, mais d’aimer une personne pour ce qu’elle est. Après, si j’suis bi moi-même, c’est parce que j’prends autant mon pied avec un mec qu’avec une fille. La brutalité et la chaleur des mecs, ou la douceur et la sensualité des femmes, et même l’inverse, j’aime les deux, et je vois pas pourquoi je m’en priverais. Justement, j’aime m’amuser avec les gens, comme ça, tant que ca leur plaît et qu’ils savent qu’il n’y a pas de lendemain, c’est parfait. J’aimerai bien avoir une sorte de « fuckfriend » ca pourrait être intéressant… Mais peut-être trop monotone, lassant. Mais j’aime le sexe, je vais pas m’en cacher.

    Je suis assez solide au niveau des sentiments. Je sais ce que je ressens, malgré une sorte de sensibilité à fleur de peau que je dissimule. Je sais que des fois je suis assez contradictoire, mais au final ça forme quelque chose de concret, non ? On m’aime comme ça… Et moi aussi ! ♥ »


'xxxxxThis is My Story. {Histoire.


    « Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

    Ces mots me glaçaient le sang. Ou en fait, non. J’en avais marre, oui, marre, c’était le mot, en fait.

    « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »

    Des offenses, pourquoi le pardon ? Pourquoi à moi on ne me pardonne pas de mes bêtises ?

    « Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal. »

    La tentation ? Mais… elle est si attractive…

    « Amen. »

    Conneries.

    ____



    { Hayley Point Of View.


    Le jour se levait sur Londres, de la même manière que tous les autres qui l’ont précédé, et de la seule et ennuyante manière que les jours qui lui succèderont. Une jeune femme blonde, avec des yeux d’un bleu pur, regardait l’aube se lever.

    « Non, ce n’était pas moi. C’était ma mère. Cette pauvre idiote, naïve et influençable. Elle me ressemblait beaucoup. Enormément, même. Ou plutôt, j’avais pratiquement tout hérité d’elle, physiquement. »

    Cette jeune femme, habitait dans une jolie maison, avec son mari et ses deux enfants. Le premier était un garçon, Kaiden. C’était l’aîné d’un an. La seconde et dernière, Hayley, une petite blondinette aux yeux bleus, comme sa maman. Son mari était un homme d’église. Un prêtre, un père, comme un autre, sauf que c’était « le père » de tout le monde, du moins, tout ceux qui acceptaient d’y croire. Kaiden avait quatre ans, Hayley elle, trois. Ils étaient encore tout jeunes, et pourtant, on leur inculquait déjà cette fameuse « Foi ». La Foi qui anime et fait vivre chaque croyant.

    « Cette Foi auquel le les gens s’agrippent pour ce faire croire qu’ils sont vivants. Choses qui leur font miroiter qu’ils servent à quelque chose. Chose qui les rends « heureux » car ils ont quelqu’un en qui croire… Mais tout ça, c’est dans leurs têtes. Y’a rien de tout ça qui existe. Mais personne ne voit la réalité en face, parce qu’ils sont tous manipulés par cet homme, qu’ils ont eux même inventé pour les guider, les dominer ; Dieu. Ce connard. »

    La famille d’Hayley avait eu déjà une sorte d’incident, il y’a un an. Tout au début de leur relation, entre ses parents, sa mère, June, n’était pas si croyante que ça. Elle avait une vision assez libre du monde et de ses croyances. Même étant mariée depuis deux ans avec son mari, Keith, il n’avait pas essayé de lui inculquer cette Foi qui l’animait. Il avait envie de la laisser venir seule vers elle… Et il avait eu raison. Un an après la naissance de leurs deux enfants, un incendie transcenda leur maison. Comme ça, vraiment sans raison. Enfin, si, il y’en avait forcément une, mais maniaque comme ils étaient, il se demandaient comment un accident si terrible avait pu leur tomber dessus. Keith pensait que c’était une punition divine, pourquoi ? Il ne le savait pas ; combien de fois avait-il était ce confesser pour rien. De plus, l’incendie s’est éteint a cause de la pluie. Ce qui a sauvé toute la famille, qui dormait à ce moment. Intervention divine, aussi, selon Keith.

    « C’est ridicule. Ri-di-cule. Pourquoi ? Mais putain, vous croyez qu’en claquant des doigts, y’a un mec qui décide de ce genre de choses ? Ca serait trop facile. »

    Et là, depuis ce jour, June devint croyante, autant influencée par son mari que par ce qui venait de ce passer. Elle pensait que c’était grâce a Dieu qu’ils étaient encore en vie, qu’il avait eu pitié de cette pauvre famille. Et depuis cela, elle voulu inculquer cette croyance a ses enfants. Ce qui nous amène a ce fameux matin, ou la prière était une priorité, a l’aube, toute la famille était réunie, pour prier.

    « Comme si ça allait changer le monde. Amen. »

    _______


    Et ce fut longtemps ainsi, longtemps avant qu’Hayley n’ait l’âge de comprendre que tout ça n’était pas fait pour elle. Qu’elle n’avait pas besoin d’être aux pieds d’un soi-dit –et inexistant pour elle- Dieu, pour qu’il la « bénisse ». C’est elle-même qui déciderai de sa vie, et le destin s’occupera du reste. Quand elle eu dix ans, elle commençait a se demandait à quoi rimait tout ça. Que finalement, qu’est ce qu’ils avaient eu de plus après toutes ses prières ? Rien, évidemment. Mais son père voyait ça autrement.

    - « Papa… Pourquoi lorsque l’on prie, on a rien en retour ?
    - Hayley, en retour, nous avons la bénédiction des cieux, une chance qui ne nous soit rien arrivé. »

    « Alors comme ça, la vie se résumait à être aux bottes d’un enfoiré pour éviter d’avoir des ennuis ? Comme avoir un couteau sous la gorge et ne pas enfreindre aucune loi pour ne pas avoir la gorge coupée ? Offrir sans rien recevoir en retour ? Quel égoïsme. Comme si ça pouvait être « réel » cette idée. Cette illusion débile, ce chemin illusoire que tous ses idiots prennent aveuglément. J’ai pitié d’eux. »

    Malgré son jeune âge, Hayley commençait à comprendre ce qui se tramait autour d’elle. Qu’elle n’avait rien eu en retour de tout cet « amour » qu’elle donnait envers ce Dieu qu’elle n’avait jamais vu. Mais pour le moment, elle ne disait rien. Elle continuait à suivre ses parents, pour ne pas les blesser… Et malheureusement, ce fut comme ça pendant un encore un long moment. Enfin, pas autant que ça, finalement. Ses parents étaient devenus extrêmement protecteurs, et soucieux de l’avenir de leur fille. Trop protecteurs. Leur fils, lui, n’avait comme aucun remords… Une chose qu’il ne voyait pas, comme Hayley. Ils n’avaient développé aucun complicité, ne jouaient jamais ensemble, ne se parlaient même pas, même a table, le silence régnait après la prière.

    Son frère était devenu un jeune homme bien froid, frigide, totalement neutre. Il suivait Dieu comme un chien suivrait son maître. C’était devenu excessif, mais normal, pour June et Keith, et même pour le concerné. La seule à voir que leur délire devenait abusif, c’était Hayley. Du haut de ses douze ans, elle commençait à ne plus obéir a ses parents, a ne plus prier autant de fois. Elle s’affirmait, de plus en plus. Malgré l’absence de télé chez elle, elle allait souvent se réfugier chez sa grande tante qui était sûrement la seule avec Hayley a trouver leur délire pathétique, mais a faire semblant devant ses parents pour que la jeune fille puisse venir chez elle. Elle promettait prière et coucher tôt, mais ce qu’elle faisait était inverse. De ses dix à treize ans, Hayley découvrir le ‘monde’ a travers les activités qu’une jeune fille aurait déjà du faire depuis longtemps. Elle découvrit même la musique, internet, la télé. Tout ce qui n’existe pas, ou alors a petite dose, chez elle. Elle commençait même à savoir sourire. A s’amuser. A ce faire des amis. Du moins, des amis qui habitaient dans la même cité où sa grande tante habitait. Jusqu'à ce qu’elle y arrive. C’était le début du collège, et Hayley avait échappé de peu à l’internat privé de bonnes sœurs. Elle avait su trouver les arguments pour éviter ça.

    « J’en avais MARRE. Marre. Putain. »



    - « Hayley ? Nous t’avons inscrite dans un internat de filles, pour ta première année de collège.
    - Pardon ? Un internat ?
    - Oui, ma chérie.
    - Vous déconnez là ?
    - Ne parle pas de cette manière, tu sais très bien que ce n’est pas un langage digne d’une jeune fille.
    - … Nan mais sérieusement, vous avez vu la vierge vous, allez vous faire foutre ! »

    Ces derniers mots sonnèrent comme un blasphème. Jusqu'à maintenant, Hayley n’avait jamais dit mot. Jusqu'à maintenant, a cause de ses parents, elle n’avait pu avoir de vrais amis, elle n’avait le droit d’inviter personne, jamais de sortie entre amis, tout ce qu’elle devrait faire a son âge, même pas de sortie scolaire, c’était trop risqué pour ses parents. Surtout quand elle devait arriver à la période du collège, vint a l’idée de sa mère ‘les garçons’. Mais Hayley n’était pas du genre a écouter ses parents, du moins, plus du genre. Et c’est cette histoire de ‘garçons’ qui convainc ses parents a l’inscrire dans un internat de fille. Ce n’est évidemment pas le fait d’être avec des filles qui le dérangent, c’est l’internat en lui-même. Que des gens coincés, BCBG, stricts, aucune liberté, peut-être pire qu’a la maison ? Sûrement pas pour elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

    - « Hayley ! fit son père d’un ton sévère.
    - Vous croyez que ça va me faire quoi d’aller dans un internat de fille ? Que ça va m’empêcher de sortir avec les garçons ? Bah, c’est pas grave, j’me taperai une fille ! »

    Elle était jeune, certes, mais avait très bien conscience de ce qu’elle disait. Et de ce qu’elle était, au final. Ses parents, choqués, outrés même, ne surent quoi dire.

    « Ma fille, tu as bien besoin d’une correction. »


    Hayley termina juste dans sa chambre, sans dîner. Quelle joie de ne pas dîner avec eux, finalement. Le lendemain matin, ses parents lui anoncèrent qu’ils l’avaient désinscrite de l’école privée, pour la mettre dans le collège tout simple et public de leur ville. Son plan avait marché, au final. Ils ont tellement peur du blasphème, du pêché, alors imaginer leur fille avec une autre fille les dégoûtaient.

    « Ces connards. Je savais très bien que ça allait marcher. Ces putains d’enfoirés homophobes. Je déteste ça. Cela dit, c’est sûrement pas eux qui allaient m’empêcher de faire ce que j’veux, et si j’veux être avec une nana, et bien qu’il en soit ainsi. »

    Hayley entra donc au collège public de Londres. Enfin, un parmi d’autres. Assez bien réputé tout de même. Ses parents restèrent dans la frayeur de voir leur fille dériver de leur voie, emprunter le mauvais chemin. Ils n’étaient au final, pas au bout de leurs peines. La première année fut calme, tout comme la deuxième. Hayley était une fille très intelligente, et plutôt futée. Elle ne se laissait pas faire et était en même temps respectée des autres. Elle rencontra un certain « Ashley », avec qui elle devint amie, d’une amitié plus que fusionnelle au fil des années. Oui, il avait un nom plus porté par des filles, mais mixte tout de même. Il était au début, souvent assis a côté d’elle. Puis au fur et à mesure, a force de se voir, de se parler, ils finirent par faire connaissance et se voir a l’extérieur. Ils avaient les mêmes goûts, les mêmes délires, les mêmes idées, les mêmes projets… Ils s’adoraient, et ça faisait même des jaloux. Leurs autres amis, entre autres, qui avaient l’air de passer au second plan. Ashley devint son meilleur ami, après une sorte de pacte adolescent.

    Ils avaient un groupe d’ami assez varié, comme dans les séries, bizarrement. Il y’avait un sportif déluré, Mike. Ils le surnommaient Mickey, et s’appellait véritablement Michael. Une brune punk, Ileen, une belle jeune fille qui mettait toujours des jupes écossaises et des collants déchirés. Et un intello victime, Matthew. Amicalement victimisé, bien sûr. Ils étaient tout de mêmes inséparables.

    La fin du collège arriva, et le groupe dût se séparer pour aller dans ses écoles différentes, des universités bien plus grandes, ou autres. Mais cela n’empêchait pas au groupe de se voir a l’extérieur. Ils étaient encore inséparables. Ils avaient ensemble des soirées, des journées mêmes, des roadtrips, plein de choses, toujours ensemble dès qu’ils avaient du temps libre. Les parents D’Hayley ne savaient plus quoi faire pour leur fille. Tout les soirs, c’était la même rengaine, et cela les outrait.

    - « Bon, je sors.
    - Sûrement pas, Hayley, tu restes !
    - C’est ça, allez, ciao ! »

    Elle claquait la porte et partait, laissant sa mère pleurer et son père rester impuissant. Un soir comme celui-là, Keith sortit tard, et pris la voiture à la recherche de sa fille. Elle avait beau avoir dix-huit ans, il ne la laissait pas tranquille pour autant. Il passa d’abord chez la mère d’Ileen, qu’il connaissait, avant qu’elle ne lui dise ou ils étaient partis. Ils étaient partis s’amuser dans l’appartement de Mickey, alors que ses parents étaient partis en voyage de noces. Alcool, et même un peu de drogue au rendez vous, tout pour s’amuser finalement, avec une pointe de musique. Son père débarqua chez Mike, et entra en ouvrant sans sonner. Il fut accueillit par Mike et Hayley, qui semblaient déjà assez saouls. Hayley dans les bras de Mike avec une bouteille de vodka a la main, qui la portait telle une mariée, en voyant son père, il faillit la lâcher. Les pieds a terre, même bourrée, Hayley pris conscience que son père se tenait devant elle.

    - « Nan mais qu’est-ce que tu fous là ?
    - Hayley… Tu te moques de moi…
    - Absolument.
    - Sale… »

    Son père dérapa. Et au lieu de continuer dans les mots, une claque partit violement vers la joue d’Hayley. La jeune fille se tint la joue tant la violence avait été subit, inattendue de la part de son père.

    - « Va retrouver ton « Dieu » et laisse moi vivre, putain. »

    Son père l’attrapa par le bras, et la tira en dehors de l’appartement. Obligée presque de le suivre, il savait très bien qu’il aggravait les choses, mais ne pouvait se contrôler. Il la mis dans la voiture, fermant les verrou et se mettant au volant, se dirigeant vers l’église la plus proche.

    - « Tu va confesser tes pêchés et t’excuser, ma fille. Tu devrais avoir honte. »

    Ses amis, choqués, prirent la voiture de Michael pour les suivre, sans se faire repérer par son père. Hayley sentait encore la baffe de son père sur sa joue. La traînant a l’église, elle se demandait bien ce qu’il attendait d’elle. En tout cas, elle n’allait pas céder. Il descendit alors de la voiture, l’agrippa par le bras et la traîna a l’intérieur de l’église, la jettant presque devant l’autel.

    - « Expie tes péchés, maintenant. »

    Hayley se posta droite devant l’autel, avant de se retourner devant son père, en face a face. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Elle ne bougeait plus, pour le moment. Seulement, elle sentit une sorte de douleur la saisir, a la tête, a son coeur. Elle se stoppa dans son élan, une colère la faisant trembler. Son père la regarda avec insistance.

    - « Alors ? Tu attends quoi, Hayley ? »

    Des larmes coulaient malgré elle de ses yeux. Elle avait envie de lui faire du mal, à ce père, a cette chose qui la renie pour ce qu'elle est. Elle baissa la tête... S'arrêta. Une main surgit alors de derrière lui, attrapant celle qu’Hayley tendait a présent. Ileen était venue, et agrippant Hayley par la taille, elle posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa langoureusement et avec une sorte de passion totalement malicieuse. A la fin du baiser, les regards des deux jeunes filles se tournèrent vers Keith, tremblotant sur place. Hayley tremblait encore, pas de ce baiser, qui l'avait pourtant satisfaite, mais de ce qu'elle allait faire. Elle sentait très bien qu'elle pouvait le tuer, rien que comme ça. Avec la pensée. Ce n'était pas une rumeur, cette histoire de pouvoir... elle sourit, se calmant, avant de prononcer un dernier mot avant que son père ne parte en courant, en disant qu’il la maudissait et qu’elle n’avait plus qu’a partir d’ici, qu’elle n’avait plus à revenir ;

    « Amen. »

    L'homme s'écroula alors a terre. Les yeux grands ouverts, Hayley confirma. Tremblante... Elle appris que son père était mort d'une hémorragie cérébrale. Ca lui faisait comme... mal ? Ce sourire fut remplacé. Elle avait de la haine pour lui, mais pas delà a le tuer. Qu'avait-elle fait, comment ? Elle ne le savait pas. Les médecins prirent ça pour une rupture d'anévrisme. Les autres aussi. Hayley n'en parla pas.
    ___



    Le lendemain, le groupe d’ado en riait, tout en regardant un prospectus qui concernait un pensionnat qui était au Japon, Himitsu. Mystérieux, cela les intriguaient. Personne n'étant au courant du pouvoir d'Hayley, elle compris qu'elle devait y aller. Seulement, son pouvoir ne s'étant que très peu manifesté pour le moment, elle avait peur... Mais bon, autant aller la bas ! Mais seule... C'est ce que décidèrent le groupe, qui eux, ne pouvaient pas quitter le travail qu'ils avaient entreprit. Ca leur brisait le coeur, seulement, Hayley allait partir, mais elle ne les oublierait pas, et ils viendraient la voir, ils l'avaient promis. Mais elle préférait ça, ne pas les mettre en danger. Ils voulaient depuis longtemps, tous partir au Japon, et se disaient que ça serait pas si mal d’y aller tous ensemble. Seulement, faute de budget, il fallait penser a un travail là-bas, parce qu’ils allaient tout de même abandonner les leurs. c'est pour ça qu'Hayley décida d'y aller seule. Cela lui plaisait. Et comme elle savait parler japonais, elle pourrait recommencer ses études là-bas, tout en logeant dans une pension. C’était parfait. Dès le lendemain, les billets réservés, cotisations et même trafic de cartes des parents oblige, l'adolescente était déjà partie pour le pensionnat Himitsu, laissant ses compagnons derrière elle, mais ne regrettant pas son choix, c'était mieux pour eux, même si ils ne le savaient pas.

    Hayley ne se sentait que plus prête, plus libre, bien mieux.
    Elle l’a gagné, cette liberté. Ainsi soit-il.
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Hayley Grace Hellgrey * { FINISHED.

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